Un pari risqué

Catégories : Femmes fessées
il y a 2 ans

Alexis avait insisté pour qu’elle l’accompagne au bar du club.

  • Mais si ! Viens !

Où l’entraîneur était en train de tirer des plans sur la comète en compagnie des joueurs.

  • Les poules de qualification, normalement, ce ne sera qu’une formalité. Après, avec l’effectif qu’on a cette année, normalement ça devrait le faire. On devrait arriver en finale. Avec de bonnes chances, de très bonnes chances, de la gagner.

Elle a éclaté de rire.

  • Ben, voyons ! Et puis quoi encore ?

Il s’est tourné vers elle, mi-sérieux, mi-rieur.

  • Tu sais ce que tu mériterais, toi, à démoraliser mes troupes comme ça ? C’est une bonne fessée. Et cul nu.

Elle en a rajouté une couche.

  • Mais non, mais… Ils sont bien gentils, tous, là. Et pleins de bonne volonté. Mais de là à gagner la finale…
  • Tu prends le pari ? Si on la gagne, je te la mets, la fessée, et devant tout le monde. Toute l’équipe.
  • Oui, oh, ben, je prendrais pas de gros risques à parier.
  • Tope là alors !

Il a tendu la main, paume ouverte.

  • Tope !

Elle a hésité. Une fraction de seconde. Et elle l’a fait. Elle a topé.

Une fois dehors, Alexis s’est fait songeur.

  • Et si on la gagnait, cette finale ?

Elle a haussé les épaules.

  • Oui, oh, ben alors là, vous avez autant de chances de la gagner que moi de devenir présidente de la République.

Pendant les matches de poule, il n’a pas été tellement question de ce pari. Tout au plus un joueur y faisait-il, quand il la rencontrait, de temps à autre brièvement allusion.

  • Alors, Marina, prête pour la fessée ?
  • Rêve ! Rêve ! Ça n’a jamais fait de mal à personne.

C’est quand ils ont atteint les quarts de finale que les choses ont commencé à prendre une tout autre dimension.

-C’est pour bientôt, Marina ! C’est pour bientôt. Plus que trois matches.

Elle s’esclaffait.

  • Tu parles ! Vous aurez été éliminés avant.

Elle en était de moins en moins convaincue.

  • Et si on l’est pas ? Tu te dégonfleras n’importe comment…
  • Alors là, tu me connais mal.

L’entraîneur, lui, se faisait un malin plaisir de remuer le couteau dans la plaie.

  • T’assumeras pas. T’es pas le genre de fille à assumer.

Elle soutenait son regard.

  • C’est ce qu’on verra.

Elle se sentait, et de plus en plus, prise à son propre piège. Il ne lui restait plus qu’à espérer qu’ils ne la gagnent pas, cette finale.

Alexis, lui, se disait pris entre deux feux.

  • Ben oui, parce que d’un côté comment j’ai envie qu’on le remporte, ce championnat, mais de l’autre, si tu dois… Tu le ferais vraiment ?

Elle s’agaçait.

  • C’est pas d’actualité.
  • Oui, mais si…
  • C’est pas d’actualité, j’te dis !

Il jouait le rôle du type qu’avait pas du tout envie de voir sa copine fessée devant tout le monde.

  • Ah, non, alors !

Mais elle sentait bien, à son air, à ses yeux, que c’était une perspective qui, au fond, ne lui déplaisait pas tant que ça. Vis-à-vis de laquelle il était en tout cas très ambigu. Ce qui l’obligeait à le voir sous un jour tout à fait nouveau. Un sacré vicieux qui lui sommeillait à l’intérieur, son petit copain, tout compte fait.

La demi-finale, ils l’ont gagnée. De justesse, mais ils l’ont gagnée.

  • Et tu sais comment il nous a motivés, dans les vestiaires, avant le match ? En nous parlant de toi. « Vous voulez lui voir rougir les fesses à Marina ? Alors vous savez ce qu’il vous reste à faire… » Et ils l’avaient fait. En pensant à elle. Pour elle. C’était tout à la fois vexant et extrêmement gratifiant. En même temps.

La ville était en ébullition. Il ne se parlait que de ça. Que de la finale à venir. Les vitrines des magasins s’étaient toutes de jaune et de noir vêtues. Juchés sur des voitures, des jeunes sillonnaient la ville en tous sens, klaxon bloqué, en brandissant des drapeaux.

  • On est en finale ! On est en finale !

On l’apercevait. On la hélait.

  • On va gagner, Marina ! On va gagner !

S’ils gagnaient… Alexis voulait savoir…

  • Ben oui, si on gagne… Tu vas faire quoi ?

Elle s’énervait.

  • On n’en est pas là !

Il haussait les épaules.

  • Tu le feras pas n’importe comment !

Lui aussi, il la prenait pour une dégonflée. Lui aussi ! Il y en avait beaucoup à penser qu’elle se défilerait. Qu’elle n’aurait pas le courage. Qui le lui disaient. Ou le lui laissaient entendre. Ils avaient tort. Et ils avaient raison. Quelle idiote elle avait été de consentir à faire ce pari ! Non, mais quelle idiote !

Le jour de la finale, elle a hésité. Et puis finalement elle a décidé d’y assister. Elle est allée s’installer dans les gradins. Tout en haut. Et a fixé la pelouse déserte. Est-ce que, dans les vestiaires, il était encore en train de leur parler d’elle ? De leur rappeler qu’elle avait promis que, s’ils gagnaient, elle recevrait la fessée devant eux ? Oui, sûrement ! Sauf qu’elle n’avait rien promis du tout. C’était juste un pari. Un pari idiot.

Ils sont entrés sur le terrain et son cœur s’est mis à battre la chamade. Des têtes se sont levées vers les tribunes et elle a eu le sentiment qu’on la cherchait des yeux. Ce sont les rouges et blancs qui ont marqué les premiers. Un essai. Qui en ont marqué un autre. Un coup de pied de pénalité. Peu à peu, elle s’est rassurée. Ils étaient en train de lui retirer une sacrée épine du pied, ces rouges et blancs… Mais, au retour des vestiaires, les choses ont radicalement changé. Ils étaient absolument déchaînés. Et ils ont entrepris de remonter au score sous les encouragements enthousiastes d’un public tout acquis à leur cause. Ils y sont parvenus. À la toute dernière minute : il ne restait plus qu’un petit point, un tout petit point à rattraper. Et une pénalité à tirer. En coin. Pas facile. Alexis a posé le ballon, pris du recul, botté. C’est passé entre les perches. Au beau milieu. Autour d’elle, on applaudissait à tout rompre. On s’embrassait. On hurlait. « On a gagné ! On a gagné ! » Les supporters se sont un peu attardés à communier dans le bonheur de la victoire et puis ils ont commencé, comme à regret, à quitter les lieux. Elle a suivi le mouvement. Et elle l’a vu. De loin. Lui, l’entraîneur. Qui remontait le flot des spectateurs à contre-courant. Qui, à l’évidence, la cherchait. Qui lui a fait signe du plus loin qu’il l’a aperçue. Qui l’a rejointe.

  • Alors ? Prête ?

Elle n’a pas répondu. Elle l’a ignoré. A poursuivi sa route. Il s’est fait moqueur.

  • J’en étais sûr ! Sûr que t’étais le genre de fille à ça. À la ramener tant qu’elle peut et à se défiler aussi sec dès qu’il lui faut tenir ses engagements.

C’est ce qui l’a décidée. Son ton. Son air. Et puis ce petit sourire souverainement méprisant.

  • Mais non, je me défile pas, non ! On y va…

Elle l’a aussitôt regretté, mais il n’était désormais plus question de reculer.

Un grand « Ah ! » de satisfaction les a accueillis, presque aussitôt suivi d’un impressionnant silence. Ils étaient tous assis, toute l’équipe, côte à côte, sur les bancs, leurs regards braqués sur elle. Elle a croisé celui d’Alexis dont elle s’est aussitôt détournée. Dans un état second, elle a senti qu’on l’agrippait par le bras. Qu’on tirait sur son jogging.

  • Chose promise, chose due…

Qu’on le lui baissait en même temps que sa culotte.

  • Cul nu, on avait dit.

Qu’il l’allongeait en travers de ses genoux. C’est tout de suite tombé. Une claque. À pleines fesses. Suivi, presque aussitôt, d’une dizaine d’autres. Sonores. Appliquées avec force.

  • Ah, tu nous prenais pour une équipe de guignols ! Ah, jamais on la gagnerait, cette finale !

Et il tapait ! Il tapait ! Ça cuisait. Ça brûlait. Ça faisait mal. Oh, que ça faisait mal ! Elle s’est cabrée. Elle a gémi. Il a encore accentué le rythme et l’intensité des coups. Elle a gémi plus fort. Elle a voulu s’empêcher. Elle n’a pas pu. Ni s’empêcher de battre des jambes. Il y avait tous leurs regards sur elle. Qu’elle ne voyait pas. Qu’elle sentait. Leurs regards. Sur ses fesses rougissantes. Sur son entrejambe offert au gré des mouvements involontaires de plus en plus amples, de plus en plus indécents que la fessée la contraignait de faire. Honte. Tellement. Honte. Il tapait. Il tapait. Il n’arrêtait pas de taper. Mal. De plus en plus mal. Et honte. De plus en plus honte. C’est venu d’un coup, sans que rien l’ait laissé prévoir. Une onde de plaisir. Qu’elle a voulu arrêter. Retenir. Elle n’a pas pu. Une autre. Une autre encore. Qui l’a submergée. Elle a crié. De douleur. De plaisir. De douleur et de plaisir entrelacés. Il y a eu des rires. Des exclamations.

  • Eh, ben dis donc !

Ça s’est arrêté. Elle a senti qu’on la relevait. Qu’on la reculottait.

Et elle s’est retrouvée dehors. Au grand air. Avec Alexis. Au bras d’Alexis. Qui l’a raccompagnée chez elle. Dans la voiture, ils n’ont rien dit. Pas un mot. Dans la chambre, elle s’est blottie contre lui.

  • Mais qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce que j’ai fait ?
  • Tu as joui. Tu t’es pris une fessée et tu as joui. Devant tout le monde. Comme une vraie petite cochonne.
  • Ils se sont rendu compte, tu crois ?
  • Ah, ça, pour pas se rendre compte… Vu comment t’as braillé. Et vu la tache qui s’étalait bien au large sur le jogging de l’entraîneur.
  • Je savais pas.
  • Tu savais pas quoi ?
  • Que ça me ferait cet effet-là, une fessée. J’en avais jamais eu.
  • Ben, maintenant tu sauras… D’ailleurs tu vas pas t’en tirer à si bon compte. Parce que te donner comme ça, en spectacle, devant toute l’équipe, avoue que ça mérite une sanction. Et sévère.

Un frisson l’a parcourue toute.

  • Oui.

Il a glissé une main sous le jogging, dans la culotte.

  • Elles sont toutes chaudes.

Il a parcouru. Doucement pétri. Et murmuré.

  • Elles vont l’être encore plus.

Elle s’est tendue vers lui. Et s’est soulevée pour qu’il la déculotte. Encore une fessée. Par-dessus l’autre. Qui l’a ravivée. Qui l’a encore fait crier. Presque tout de suite. Éprouvante. Insupportable.

  • Mais continue, Alexis ! Continue ! Plus fort ! Plus fort !

Et elle a encore joui. Dans un grand râle.

  • Oh, que c’est bon ! Que c’est bon !

Elle s’est reblottie contre lui.

  • Ça me rend folle.

Lui a caressé la joue.

  • Ils vont en parler, eux là, toute l’équipe, de ma fessée, tu crois ?
  • Ah, ben ça, forcément. Pendant un bon moment ils vont même parler que de ça.
  • À toi aussi ?
  • À moi surtout.
  • Tu me raconteras, hein ? Tout ce qu’ils disent. Tout ce qu’ils pensent. Ce que ça leur a fait. Tout. Tout. Tu me promets ? Il a promis. Et elle l’a voulu en elle.

Exorium

Très joliment écrit.
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